Aujourd’hui, je me sens d’humeur à parler de console.
Enfin, console oui, mais pas nimporte laquelle et surtout pas n’importe quelle époque !
La Megadrive II, console que mes parents ont offert pour Noël 1995, d’après mes souvenirs.
La Megadrive sort tout droit de cette époque bénie où Sony n’avait pas encore mis son nez dans les console et où Sega et Nintendo s’arrachait le marché. Sortie en 1988, elle a été créée pour concurrencer le succès de la NES en se positionnant avec une console 16 bits alors que la NES n’était que 8 bits. La Megadrive II est sortie 4 ans plus tard, il s’agit simplement d’un relooking.
Voilà pour le petit résumé.
Je vais parler plus avant d’un jeu en particulier (auquel je joue sur mon téléphone via un émulateur sur Android) qui se situe sur le même créneau que Legend of Zelda – A Link to the Past : Soleil (Crusader of Centy aux US et Ragnacenty au Japon).
Il s’agit d’un action/aventure où le protagoniste principal est un jeune garçon.
L’histoire débute dans la ville de Soleil, où la loi veut que lors de l’anniversaire de leur 14 ans, chaque garçon reçoit une épée et part s’entraîner dans le camps de Rafflesia pour aider à combattre les monstres.
Ainsi donc, c’est votre anniversaire et votre mère vous lègue à contrecœur l’épée de votre père mort héroïquement au combat, comme la loi l’oblige . Vous voilà parti vous présenter au Roi pour pour pouvoir accéder au camps d’entraînement dans le but de gagner les trois médailles permettant de recevoir l’épée sacrée. Après avoir gagné une première médaille, il s’avère qu’il vous faut chercher des enseignements avant d’aller plus loin.
Une information vous mènera dans une vallée remplie de monstre où un grand loup devra être défait. Une fois ce défis relevé, un intriguant rendez-vous vous sera donné dans un parc. Arrivé près d’une tente à l’aura mystérieuse, vous rencontrerez ce qui semble être une voyante. « C’est toi qui va changer le monde, pour le meilleur ou pour le pire. bientôt quelque chose en toi va changer qui te permettra de voir ce que tu ne voyais pas auparavant. Tu dois contrôler l’avenir. Ce sera difficile, mais tu va y arriver. » dit-elle avant de disparaître dans une lumière aveuglante.
Une fois sorti, ce qui ne ressemblait qu’à une simple fleur blanche vous… parle ? Vous comprenez le langage des plantes ! Mais très vite vous vous rendez compte que vous ne pouvez plus communiquer avec les humains… La voyante vous aurais donc fait quelque chose ?! Vous devez la retrouver pour obtenir des explications… Vous voilà parti à sa recherche, selon les indications de la fleur… mais pas avant un dernier adieu à votre mère qui, bien que ne vous comprends pas, sait que vous devez partir. En disant un dernier au-revoir à Pilou, votre chien, vous vous rendez compte mutuellement que vous vous comprenez ! Pilou décide donc de se joindre à vous pour retrouver la voyante !
De fil en aiguille, vous vous retrouverez à sauver des animaux, combattre des monstres, aller au Paradis, voyager dans le temps… (Non, je ne vais pas tout raconter, la surprise n’en sera que meilleure).
A l’inverse de beaucoup de jeu de ce type (Zelda, Secret of Mana) , il n’y a pas d’inventaire à proprement parler. Un écran de sélection permet de choisir jusqu’à deux animaux en même temps. Ces animaux apporteront différents effets à votre épée ou influeront sur vos capacités. Certaines combinaisons d’animaux donneront des effets supplémentaire plus puissants, à découvrir au long du jeu.
Le jeu est joli pour l’époque, bien que je le trouve moins fin que Zelda sur SNES. Les graphismes plutôt enfantin et l’histoire pleines d’animaux mignons pourrais passer pour un public uniquement jeune mais après une petite analyse, il n’en est rien.
J’ai lu également pas mal de tests qui dénonçait Soleil comme un vulgaire clone de Zelda, de part la ressemblance de la vue, du gameplay, le fait de concentrer son attaque pour faire une attaque « spéciale », le fait de ramasser de l’argent et de la vie de la même façon, etc… alors qu’à mon sens, il est beaucoup plus profond.
Beaucoup de sujets assez grave sont évoqués, la mort, la répression d’ethnies, l’extrémisme religieux, la lutte du bien contre le mal, etc… Aussi beaucoup de clins d’œil. C’est, avec le système des animaux, ce qui le différencie principalement.
C’est à mon sens, un des must-have et le meilleur jeu dans sa catégorie sur Megadrive. Une excellente histoire, une très bonne maniabilité et une superbe bande son, tout y est. Seuls défaut à mon sens la difficulté beaucoup trop basse, la durée de vie qui en pâti donc (entre 5 et 10 heures de jeux tout au plus) et certains animaux qui sont trop peu exploités. Mais l’avantage, c’est que j’ai toujours autant de plaisir à le refaire (au moins la 3e fois cette année) !
Bonsoir, en surfant je suis tombé sur votre blog.
Je suis heureux de savoir que je ne suis pas si extraterrestre que ça …
Que je ne suis pas le seul a encore m’émerveiller devant ces gros pixels 8 et 16 bits,
que ma collection de Comics dans ma bibliothèque ne « dénigre » pas la collection de bouquin de ma femme, et que mes bornes d’arcade stockées dans mon sous sol peuvent en intéresser plus d’un.
Merci beaucoup.
Quand je vois ce qui se passe en ce moment, je me dis qu’on devient enfin « une norme » :p
Plaisir partagé 😉
Excellent article. =)
Sega avait clairement copié le premier Zelda en sortant Golden Axe Warrior sur Master System et le résultat était plutôt mauvais.
Cependant, il est amusant de constater que le héros de Soleil est un « link to the past » en voyageant dans la tornade, chaussé des souliers magiques. Il y a donc un peu de Zelda où on ne le voit pas ^^.
Hum, je vois ce que tu veux dire.
Mais à ma connaissance, il n’y a pas de bond dans le temps dans « Zelda, Link to the past ». Il passe de monde en monde, mais pas vraiment d’époque en époque.
Dans Soleil, on voit bien que le Héros voit des personnage du passé (ses parents, la grand-mère, etc…) alors que Link voit des versions du monde de l’Ombre. D’ailleurs, on se rend compte de ça avec les divers quêtes telle que l’Ocarina où on retrouve son propriétaire disparu dans le monde de l’Ombre ou encore l’associé du forgeron… Et quand j’y pense, parce que j’avais oublié, les 7 descendantes dont Zelda ! Bien que ce soit un monde différend, la période est la même.
Je pense que le sous-titre fait référence à ça d’ailleurs. « Un lien vers le passé », les 7 Sages. (désolé si j’ai fais mon Capt’ain Obvious) :p