Quand on parle de jeu retro, on fait en général deux catégories : ceux qui sont restés dans nos mémoires comme étant cultes, et ceux qui étaient tellement merdiques qu’ils sont devenus mythiques. Mais qu’est-ce qui rend un jeu mémorable ? Cela peut être les longues heures de jeu et de plaisir passées devant l’écran, mais cela peut aussi tenir dans l’ambiance qui se dégage d’un jeu, qui fait qu’il vit toujours dans nos têtes ! C’est pour moi le cas avec « Earthworm Jim 2 » sur SNES.
Cette série est pour moi emblématique des années 90 , et le second opus a plus que confirmé la bonne facture du premier. Son humour absurde était au top à ce moment là, l’inventivité des différents niveaux était à son top à ce moment là, et la bande son était à son top à ce moment-là. Entendons-nous bien, on parle ici d’un jeu sorti en 1995, et donc il n’y a pas ici de prouesses techniques, mais les traditionnels écueils des jeux de plate-formes de l’époque sont évités, avec des musiques bien choisies, des saut précis et bien gérés, et une difficulté graduelle et bien dosé. Les capacités de la console sont bien exploitées, avec notamment un niveau shoot’em up en 3D isométrique. Mais le gros point fort du jeu c’est l’ambiance et l’humour. Rappelons quand même que le but est de sauver une princesse qui s’appelle « What’s Her Name » ! Certaines blagues m’ont encore marqué jusqu’à aujourd’hui ! Quand je soulève un truc lourd, il n’est pas rare que, à l’exemple de Jim dans le stage où il soulève des vaches pour les sauver des martiens, je m’écrie « Meuh ! » avec une voix rauque, ou que je m’exclame « grooooovy » quand je gagne un truc.
Les armes sont nombreuses sans être TROP nombreuses, du coup on en change facilement, et certaines sont vraiment tordantes, comme le flingue « maison » qui explose littéralement tout à l’écran, où le fligue à bulles qui, …et bien qui est juste une blague car il ne fait que de petites bulles de chewing-gum inoffensives. Les niveaux sont tous très marqués dans une ambiance, avec là aussi beaucoup d’humour. Je pense que mon niveau préféré est celui dédié à la bureaucratie, où Jim escalade des tas de paperasse, poursuivi par des homme d’affaires munis de fouets (à noter qu’on peut, grâce à un interrupteur rendre ce monde gris et blanc bien plus funky et coloré, et que cela… ne sert à rien ! C’est juste pour le fun !). Ceci dit, le niveau où l’on parcours un barbecue géant pour aller y combattre un boss ayant l’apparence d’un steak est génial aussi ! Même la fin est marrante, bien qu’assez simple.
Autant la suite, sur N64, bien que pétrie de bonnes intentions, m’avait déçue (difficulté très vite insurmontable et prenant le pas sur l’humour, blagues pas aussi bien insérées que dans les volets SNES, et surtout passage à la 3D raté à cause de cette @ù#!m^$/;t de caméra), autant je vous encourage vivement à passer une heure ou deux sur ce « Earthworm Jim 2 » si vous en avez l’occasion, amis rétrogamers !
Que d’émotions d’être publié sur ce blog! Vive les jeux rétros! 🙂
Attends, c’est moi qui suis content d’avoir un nouveau contributeur ! 😀