Bulletstorm est un FPS développé par People Can Fly et Epic Games, édité par EA, en 3D. Le jeu nécessite d’avoir un compte Games For Windows Live et un compte Steam.
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Pour ceux ayant acheté le jeu mais qui ne marche plus quand il est installé via la galette :
Il faut enregistrer le jeu via Origin (pour une fois où c’est vachement utile). Une fois que c’est fait, le télécharger.
Le jeu suit les aventures des membres de Dead Echo, une équipe de soldats d’élite aux ordres du Général Sarrano, de la Confédération. Alors qu’ils effectuaient une de leurs missions « habituelle », c’est à dire l’assassinat de criminels, ils se rendent compte que la dernière cible est loin d’être ce annoncé. Bryce Novak est en fait un simple reporter enquêtant sur la corruption de Serrano et de sa supposée équipe de tueurs.
Il s’avère que le Général utilisait Dead Echo à son profit pour se débarrasser des gêneurs. Enragé de s’être fait manipulé Grayson Hunt, appelé Gray, se rebelle et entraîne son équipe avec lui. Des années plus tard, alors que Dead Echo est devenu une équipe de pirate de l’espace s’acharnant sur les vaisseaux de la Confédération, ils tombent sur le vaisseau personnel de Sarrano, l’Ulysse. Toujours aussi enragé contre ce dernier et passablement ivre, Grayson décidé d’attaquer le vaisseau bien que stratégiquement désavantagé, que ce soit en terme de puissance de feu ou de protection. Durement touché, les moteurs du vaisseaux de Dead Echo sont poussés à fond et le vaisseau traverse l’Ulysse, les faisant tout les deux s’écraser sur la planète en contrebas, Stygia.
Mais la planète, ancien centre de villégiature, est maintenant habité par une population… hautement psychopathe ! Grayson devra se sortir de ce merdier dans lequel il a plongé son équipe au mépris de sa vie … et de ses convictions.
Comme tout FPS qui se respecte, l’objectif principal sera de dézinguer de l’ennemi à tour de bras avec un arsenal touffu : Mitrailleuse, lance-grenade, lance-missile etc, chacune ayant un nom plutôt évocateur (chasseur de tête, éclateur, etc…) qu’on pourra trouver au cours du jeu sur le cadavre des ennemis. Mais surtout le coup de botte et le Fouet !! Chaque arme possède un tir principal ainsi qu’un deuxième tir dit « chargé ». Chaque arme possède une quantité limité de ces tirs, qu’il faudra recharger.
On touche là le cœur du système : chaque mort rapporte un nombre de « skillpoints », qu’il faudra dépenser pour améliorer ses armes (déblocage du tir de charge, augmentation de la capacité chargeurs), racheter des munitions, etc… Chaque frag rapportera un nombre de skillpoints défini, suivant une liste accessible dans les menus.
Plus le skillshot est difficile plus il rapportera de points, en sachant qu’ils peuvent se cumuler et s’additionner si plusieurs ennemis sont tués en même temps. Le fouet à une place très importante dans le gameplay, il permettra d’attirer un ennemi, récupérer des objets et se lier aux stations permettant d’acheter les améliorations. Armes et environnement seront a exploiter pour faire le maximum de dégât et gagner le maximum de skillpoints.
Il n’y a pas de barre de vie, l’écran devenant rouge au fur à et à mesure que Gray reçoit des dégâts et redevient normal après qu’il se soit mis à couvert.
Du mob de base peinturluré avec un couteau, au mob couvert d’entrailles au sniper, pour aller au gros mob armé d’une gatling… Il y a de tout. Principalement humanoïdes, quelques monstroplantes, ils se distinguent en trois catégories : Normaux – Miniboss – Boss.
L’Unreal Engine 3 a été utilisé pour le jeu. Il en ressort des décors en 3D montrant de spacieux paysages, des cités détruites recouvertes de végétation, des cavernes lugubres, des tripes bien rouges… Les effets d’explosions et de lumières sont bien rendues, le jeu est fluide. Au niveau des ennemis, les animations sont fluides et les textures de peau rendent bien.
Pour bien coller à l’ambiance, on reste dans de la musique qui rythme bien l’action : instrumentaux aux sonorités métalliques et désertiques, rock/punk. Le tout accompagné de bruits d’armes à feu, explosions à la pelle et grognements en tout genre. La VF est bien jouée et variée.

Méfiez-vous de l’eau qui dort… Surtout si elle contient des bancs de piranhas… En témoigne la tâche rouge.
Mon Avis :
J’ai découvert Bulletstorm chez un ami, sur Xbox 360, où j’avais fait le premier niveau. Une bonne prise en main et un arsenal plutôt sympa promettait beaucoup. Le fait de pouvoir balancer ses ennemis à volonté, de faire de chaque mort un spectacle avec des récompenses à la clé est plutôt original. L’action est omniprésente et les répits rares.
Concernant les personnages, leur identité est bien définie et leur caractère bien à eux. Grayson, le mercenaire désillusionné prêt à tout pour sa soif de vengeance qui à mis en péril la vie de ses équipiers, qui doit contrevenir à son désir de meurtre pour justement sauver ce qui reste de ses amis. Ishi, devenu à moitié psychopathe à cause de sa greffe cyborg qui menace de descendre tout le monde, etc…
Le jeu est délirant, coloré, gore et l’humour gras. Les décors sont très beaux et il m’est arrivé de m’arrêter pendant quelques instants pour contempler les paysages.
Le jeu devient malgré tout lassant à la longue. Bien que la liste des skillshots soit conséquente, avec des interactions avec le décors, on se retrouve vite à tourner en rond et à essayer d’éclater les ennemis de façon différente sans vraiment y arriver. Les vagues d’ennemis déferlent de façon très scriptés et viennent s’écraser stupidement contre la tempête de balles envoyée.
Autre point noir, l’obligation de se connecter à Games For Windows Live. Ce truc est une vraie plaie. Entre l’obligation de créer un compte, d’avoir une connexion permanente à internet, le fait qu’une mise à jour se fasse à chaque lancement du jeu… C’est infernal !
N’ayant pas joué en Multi, je ne pourrais donner de détails.
En Conclusion :
A défaut d’être le FPS du siècle, Bulletstorm est un bon défouloir.
Une ambiance bien punchy, de beaux décors et un système de skillshots original et des persos bien bourrins tout est là pour passer un bon moment. Seul la linéarité et la répétitivité du soft empêcheront de passer son temps dessus (et peut être l’honni GfWL) . Comptez moins de 10 heures pour la campagne, pour approximativement 10€.