Un de mes film préféré si ce n’est MON film préféré !
Bon, je donne déjà le ton… Oui je l’adore, oui je le trouve génial, oui je le regarde au moins 2 fois par an… Même que j’ai demandé le DVD collector noël dernier…
Braveheart retrace l’histoire de William Wallace, amené a fédérer les clans Ecossais pour renverser la domination anglaise sous le Roi Edouard 1er, au XIIIe siècle.
Le film débute sur la jeunesse de William, alors que les anglais sont installés sur une partie du sol écossais. Son père et son frère sont tués en combattant l’oppression, son oncle l’emmène alors avec lui pour l’éduquer et lui faire découvrir le monde.
Des années plus tard, le voilà revenu dans son village natal où un mariage est fêté. William retrouve son ami d’enfance, Amish, devenu un vrai colosse ainsi que Murron, petite fille voulant le réconforter à l’enterrement de son père, devenu une splendide jeune femme. Alors que tout semble bien se passer, les hommes du seigneur local arrivent et s’emparent de la mariée. En effet, quelques temps auparavant, Edouard le Sec (surnom du cruel Edouard 1er) avait mis en place la prima nocte (ou droit de cuissage), permettant au Seigneur de consommer la première nuit de la mariée.
Afin d’éviter que la même chose arrive, William épouse en secret Murron à qui il à rendu le chardon donné alors qu’ils étaient enfant, preuve qu’il ne l’a pas oublié durant toutes ses années d’absence.
Mais rien n’est simple… Un soudard tente de violer Murron. William intervient et met hors de combat 3 soldats avant d’aider son amour à fuir à cheval et de se sauver à son tour. Hélas, Murron est prise. Le shérif, déclarant que quiconque s’attaque à un soldat, se rend coupable d’attentat contre le Roi lui même… et tranche la gorge de Murron pour l’exemple.
William qui ne souhaitait que pouvoir vivre en paix avec sa femme et ses enfants, se retrouve bientôt à la tête d’une révolte qui va mettre à feu l’Ecosse pour mettre à bas la tyrannie d’Edouard et gagner son indépendance.
Braveheart possède un beau casting : Mel Gibson (L’Arme Fatale, Mad Max, Payback,…) qui officie également en tant que producteur et réalisateur, Sophie Marceau – Isabelle de France (La Boum, La Fille de D’Artagnan, Le Monde Ne Suffit Pas,…), Patrick McGoohan – le Roi Edouard (Le Prisonnier), Brendan Gleeson – Amish (AI, Kingdom of Heaven, Harry Potter,…) (et pleins d’acteurs irlandais, écossais, anglais… ils ont bien fait les choses !). J’adore particulièrement Mel Gibson, qui est pour moi un des meilleurs acteur de sa génération (on est d’accord ou pas, vu son palmarès, il dépote pas mal).
Les scènes de batailles sont vraiment impressionnantes, que ce soit par leur violence, leur réalisme… c’est dur et sanglant. Je suis toujours époustouflé quand je les regarde, ce côté épique lié en plus au thème tel que la liberté, la fraternité, la volonté de combattre jusqu’à la mort… Braveheart fait partie des rares films à me donner autant d’émotion, visionnage après visionnage.
Oui… Battez vous et vous mourrez peut être… Fuyez et vous vivrez… Quelques temps du moins… Et un jour sur vos lits de mort, bien des années auront passé… peut être regretterez vous de ne pouvoir échanger toutes vos tristes vies épargnées à Stirling… pour une chance, une petite chance de revenir ici et tuer nos ennemis car ils peuvent nous ôter la vie… mais ils ne nous ôteront jamais… notre LIBERTE !!!
– William Wallace
Rien qu’en me remémorant ce passage, j’en ai des frissons.
Les paysages sont fabuleux, des montagnes aux plaines d’Écosse aux paysages d’Irlande, les châteaux et l’ambiance celtique qui se dégage du film est simplement superbe. La bande sonore n’est pas en reste, toujours dans le registre du celtique (en même temps, Irlande, Écosse… que peut-on demander d’autre ?), composée et dirigée par James Horner.
Pour la version française les doublages sont excellents, la voix de Gibson est Jacques Frantz, qui double également Robert de Niro; on retrouve Bernard Lanneau qui double Angus Macfadyen (Robert le Bruce), voix attitrée de Kevin Costner (ainsi que de Raziel dans Soul Reaver); Benoît Allemane (Morgan Freeman, Kain dans la série de jeux vidéo Legacy of Kain ) double quelques personnages secondaires.
Braveheart ne respecte pas vraiment la réalité historique, il se base principalement sur The Actes and Deidis of the Illustre and Vallyeant Campioun Schir William Wallace, un poème épique de Blind Harry, auteur du XVe siècle.
Il en reste qu’il s’agit d’un des films médiéval les mieux réalisé jusqu’à aujourd’hui, mêlant histoire à l’héroïsme épique.